L'année 2022 a été présentée comme une période d'adaptation à une nouvelle normalité qui visait à rassembler les leçons tirées des périodes d'isolement et de distanciation afin de les ajouter aux formes de travail et de relations sociales antérieures à la pandémie.
Cette année a vu une réduction du stock final de dossiers par rapport à 2021, et un renforcement institutionnel basé sur le développement de divers matériels de diffusion et une reconfiguration des canaux de dialogue de l'organisation, qui ont permis une meilleure communication des décisions et de la politique de concurrence.
En particulier, la Direction Nationale des Pratiques Anticoncurrentielles a recommandé deux sanctions pour conduite coordonnée et une pour abus de position dominante, tandis que la Direction Nationale des Concentrations Économiques a préparé trois rapports d'objection et a conclu le traitement de deux des opérations qui avaient fait l'objet d'une objection en temps utile. Pour sa part, la Direction Nationale pour la Promotion de la Concurrence a formulé une recommandation pro-concurrentielle et a apporté de nombreuses contributions dans les différents espaces d'échange institutionnel. En ce qui concerne la diffusion de la culture de la concurrence, le site web a été reconfiguré et les nouvelles de l'organisation ont commencé à être communiquées par le biais des réseaux sociaux, en permettant d'une approche plus étroite avec d'autres agences de concurrence, la communauté antitrust et le grand public. Pour sa part, la Direction Générale des Études Économiques et Juridiques a produit des bulletins et des moteurs de recherche de jurisprudence en matière de concurrence, en plus de publier des documents de travail sur différents points d'intérêt spécifiques au droit de la concurrence.